Aliénation parentale.
Un comportement à éviter pour le bien-être de nos enfants et pour ne pas engager notre responsabilité civile.
Ce quoi une aliénation parentale – Un des parents coupe le lien entre l’enfant et l’autre parent, le prive de communication avec l’autre parent, aliène l’affectation envers l’autre parent.
C’est très difficile pour les enfants quand leurs parents se séparent. Cela devient extrêmement difficile quand la séparation est hautement conflictuelle et les enfants sont mêlés dans la séparation.
L’effet pourrait être néfaste pour les enfants qui sont pris en otage au milieu de ce conflit et sont tenus à prendre une décision de loyauté envers l’un au l’autre de leurs parents.
Le résultat est que l’enfant pourrait développer une forte résistance à voir l’un de ses parents. L’enfant est privé d’un de ses parents tout au long de ses années de croissance et il va évoluer dans un climat malsain qui affectera considérablement son développement. Il n’y a pas un sexe des enfants qui est plus susceptible d’être aliéné. Tant les pères que les mères peuvent être victime de cet éloignement de l’enfant.
Au mois d’avril dernier, une première décision a été rendu au Québec par laquelle la Cour a condamné un père aux dommages-intérêts pour engendrer un conflit entre la mère et l’enfant et pour détourner l’enfant de sa mère. Le père a aliéné l’affection de l’enfant de sa mère. La juge a conclu que le père a engagé sa responsabilité civile et lui a ordonné à verser à la mère le montant de 30 000 $.
Comme un parent responsable, il faut toujours mettre en priorité l’intérêt supérieur de notre enfant et cet intérêt dicte que l’enfant a besoin de ses deux parents.
Voici la décision : Droit de la famille — 22741, 2022 QCCS 1681 (CanLII)
https://unik.caij.qc.ca/permalien/fr/qc/qccs/doc/2022/2022qccs1681/2022qccs1681
Articulo en español :